Lois du jeux
ALG : Ni changement ni statu quo, mais poursuite des réformes (AB.Lahouari)
Sauf changement de dernière minute, tous les membres du Bureau Fédéral, notamment ceux de l’ancienne équipe de Zetchi Kheïreddine (ici à droite de la photo, lors de la passation de consignes avec Charaf-eddine) ont respecté le décret exécutif 60-21 du 8 février 2021 relatif à l’interdiction du cumul de fonctions. Ils ont préféré conserver leur poste à la FAF et ont mis entre parenthèse leur présence au sein des Ligues Régionales.
Une décision qui montre bien que les concernés ont choisi de poursuivre les réformes entamées durant leur mandat avec le nouveau président, Charaf–Eddine Amara, qui semble être en phase avec le travail accompli jusque-là par son prédécesseur. Ce qui n’est pas du goût du résidu de la Issaba qui a déjà activité ses relais médiatiques. Pour elle, il s’agit d’un premier échec dans sa bataille pour la reprise en main des affaires matérielles du football.
Les issabistes n’ont pas changé de cibles. Ils restent braqués sur l’insaisissable Amar Bahloul (El Tarf), promu, vice-président et président de la Commission de coordination des Ligues et le discret Yacine Benhamza (Saïda), également vice-président et président de la Commission du football professionnel. Ils sont leurs âmes damnées. Heureusement que leurs arguments d’une faiblesse maladive ont leur place dans le bêtisier du football national.
Les choix du président de la fédération, Charaf-Eddine Amara, relèvent du bon sens. Il a compris que le salut du football national (amateur et professionnel) est dans les réformes et chez les hommes qui les ont conduits depuis quatre ans. Il sait qu’ils sont imprégnés de la réalité du terrain. Ce sont de vieux serviteurs de la balle ronde, honnêtes et crédibles, et leur présence n’est pas le fait du hasard. Les résultats qu’ils ont obtenus en témoignent.
Voilà pourquoi en somme, il ne s’agit pas d’un changement dans la continuité pour ceux qui prônaient le statu quo ou le retour des dinosaures, mais de la poursuite des réformes. Et, le président de la FAF, qui semble avoir une approche moderne du football, n’a pas d’autres choix que de les améliorer en y apportant des réajustements, là où c’est nécessaire.
– AB. LAHOUARI