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Cet ultracrépidarianisme algérien

La double sortie des Verts en Autriche, face au Nigeria, et en pays bataves contre le Mexique, et la réussite totale du stage organisé par la Fédération algérienne de football, ont douché plus d’un dans le camp des coalisés qui ne se sont pas empêchés, quelques jours auparavant, de déverser leur fiel entremêlant interrogations et dénigrements, allant jusqu’à remettre en cause la tenue de ce stage et les rencontres qui allaient avec. Certains priaient même de voir cette date FIFA capoter pour les Verts afin de faire le buzz sur le dos de la Fédération, la traitant, comme d’habitude, d’incapable et ses responsables d’incompétents ! Et pourtant.

La pilule n’est pas passée également pour ceux frappés d’ultracrépidarianisme, cet art de parler avec aisance et assurance de ce que l’on ne connaît et ne maîtrise pas. A l’image de ces braconniers du droit qui inventent et s’évertuent à transformer leurs mauvaises lectures et interprétations en vérités, car persuadés comme telles. Évidemment, dans leur microcosme ils se sentent comme ce coq dans sa basse-cour, mais une fois dehors, ils perdent le pied car rattrapés par la réalité. Eux qui veulent faire passer la présomption d’innocence en présomption de culpabilité dans l’affaire Saâdaoui – Halfaïa (tiens, tiens, on n’en parle plus de celle-là !) ou bien insinuer que le président Zetchi fait partie de la Issaba, sans qu’il n’y ait ni crime, ni aveux, ni témoins, ni preuve.

Quant aux rabâcheurs et charlatans des plateaux TV, qu’on sait cyniques et souvent menteurs, ils tentent de surfer sur la vague des résultats des Verts et la joie procurée par les hommes de Belmadi, le coach qui n’a pas raté sa sortie médiatique pour faire du rentre-dedans pour dénoncer les imposteurs de tous bords. Ceux-là qui, d’un coup, sont devenus pleurnicheurs, comme ce débile youtubeur à la noix, ou bien (re) donneurs de leçons estimant que la diffamation, l’insulte et l’atteinte à la respectabilité des gens relève de la … liberté d’expression ! Rien que ça. Pourtant, à mesure que le temps passe, l’opinion finit par comprendre que nul ne détient la science infuse, et encore moins ceux frappés par l’ultracrépidarianisme qui perdent chaque jour leur crédibilité et le mythe qu’ils ont bien voulu construire à coups d’affabulations. Car en face, le travail, le sacrifice, le dévouement, la sincérité, l’intégrité, finissent toujours par payer.

A y réfléchir, l’équipe nationale version Belmadi rend non seulement les algériens heureux et apaise les moeurs, mais condamne aussi les coalisés en les réduisant à leur plus petite et simple expression. Celle de la bêtise.

LAFORDASSE (IN BOTOLA)

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