La polémique autour de la pelouse du stade Mustapha Tchaker et la Commission d’enquête annoncée par le ministère de la Jeunesse et des Sports n’a pas encore livré ses résultats. Si le remplacement du Directeur des Sports de la wilaya a été annoncé comme une première mesure en rapport avec le laisser-aller constaté à Tchaker, ce n’est en réalité pas le cas. La nomination de
Saad Zougari était dans l’ère, puisque son prédécesseur n’a jamais été confirmé dans cette fonction. Selon des sources du Caire, siège de la Confédération africaine de Football (CAF), la Fédération algérienne de football (FAF) a dû montrer patte blanche pour continuer à recevoir ses adversaires au stade Mustapha Tchaker, après la première rencontre face à Djibouti. L’instance continentale a exigé et obtenu des garanties sur l’état de la pelouse du seul stade homologué et disponible (Celui du 5-Juillet étant en travaux).
Dely Ibrahim (notre photo montre à gauche le Pdt de la FAF, Charaf Eddine Amara et à droite le sélectionneur Djamel Belmadi) a envoyé un rapport détaillé, selon notre source, et ce n’est qu’après validation de ce dossier au Caire que la rencontre face au Niger a été programmée à Blida. Un premier avertissement qui aurait pu coûter la délocalisation des rencontres de l’équipe nationale en dehors du territoire. Une gifle pour le pays, ses ambassadeurs et les supporters des Verts, qui viennent à peine d’être autorisés à « envahir » les gradins, munis du pass sanitaire et retrouver leur équipe nationale. Pourtant, la FAF dispose d’une commission permanente des infrastructures dont le président, Bachir Mansouri, a élu domicile à Alger depuis des mois au frais de la FAF. Que fait-il de ses journées ? Combien de fois la Commission qu’il préside s’est-elle réunie, et pour quelles actions ? A-t-il visité ne serait-ce qu’une fois le stade Mustapha Tchaker de Blida ? Des questions qu’il est bon de se poser afin de déterminer les responsabilités de tout un
chacun.
YANIS B
