Analyses

ALG : L’ombre de Zetchi a plané sur la réunion FAF – Clubs (AB. Lahouari)

L’ombre de Zetchi a plané sur la réunion FAF – Clubs. L’ombre de l’ex-président de la FAF, Zetchi Kheïreddine, a plané sur la réunion organisée par le Bureau Fédéral sous la direction de Charaf- Eddine Amara et les représentants des clubs de la L1 professionnelle. Plusieurs points ont été débattus et naturellement celui des finances. Une nouvelle fois, la FAF a sorti le chéquier pour avancer, en forme de prêts, 20 millions de dinars, à chacun des 15 clubs qui disputent le championnat. Et puis pour faire dans la dérision, cette somme fera combien de divisions blindées quand on sait que certains d’entre-eux ont déjà des ardoises.

Qu’en est-il pour les clubs qui ont conservé leur statut de professionnel actuellement et qui ont été rétrogradés en L2 amateur ? Et surtout quelle sera la réaction des clubs qui sont restés amateurs et vont crier à l’injustice ? On n’en saura pas plus si l’on se réfère au procès-verbal de la réunion. Mais, si l’on s’attarde sur cette question, la réponse est dans la stratégie adoptée par l’ancienne direction de la FAF. Elle a compris que si le point central reste les finances, pour y remédier, il fallait dégraisser le Mammouth en améliorant, au fur et à mesure, le système de compétition.

Or, il apparaît de plus en plus que cette décision dérange, au plus haut au point, le résidu des issabistes dont l’objectif principal est de revenir aux affaires matérielles du football. Ils ont déjà manifesté leurs présences, en activant leurs réseaux médiatiques pour une campagne (une de plus !) pour perturber cette nouvelle mandature. Ainsi, ils discréditent par des boules puantes, les locataires de Dély Brahim en les divisant entre les bons et les méchants. Pour y arriver, ils font naturellement la chasse aux hommes de l’ancienne direction, prisonniers de l’obligation de réserve.

Dans leur majorité, ces hommes venus des quatre points du pays et dont on ne peut mettre en doute leur passion à servir le football. Ils ont démontré qu’ils possèdent une longue pratique des affaires du football. Ils sont imprégnés de la réalité du terrain et sont respectueux des lois qui régissent le football national. Honnêtes et crédibles, ils continuent malgré les attaques souvent diffamatoires à poursuivre leur mission, vaille que vaille, et à préserver les acquis des réformes qu’ils ont entamées malgré les multiples embûches.

Le président Charef-Eddine en les imposant dans son équipe est conscient de leurs valeurs et des enjeux dans lesquels est confrontée le football national. Ainsi, lors de la réunion sous le signe « du dialogue et de la solidarité », selon le site FAF.dz, (pour marquer sa différence avec la démocratie participative ? »), il a lancé un appel aux dirigeants de clubs qui ne sont pas exempts de tout reproche, «de budgétiser à l’avance et à vivre en fonction de leurs moyens et ressources financières ». Et de leur signifier qu’il est porteur «d’une vision et d’un projet».

Sera-t-il entendu pour ce qui est de la gestion financière des clubs ? On le saura lors de ses 100 jours à la tête du football national. On saura si l’on va continuer à nourrir le mammouth ou bien une feuille de route, venue d’ailleurs, y mettra fin.

AB LAHOUARI

 

 

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