Ligue 1
Jamil Ben Ouahi est au service de qui ?
La direction de l’USM. Alger a vite fait de réagir au comportement de l’entraîneur en chef, le Belgo-marocain Jamil Ben Ouahi en le suspendant à titre conservatoire et en le convoquant mardi devant le Conseil de disciplineMais, l’intéressé s’est abstenu et donc il ne s’est pas expliqué
sur les raisons qui l’ont poussé à fomenter un mini-putsch . (ndlr – le Conseil de discipline s’esr réuni le mercredi et a limogé tout le staff technique). Selon le Directeur général de l’USM. Alger, Abdouche Réda, il est pour beaucoup dans le refus de quelques joueurs de ne pas participer au stage programmé en Turquie alors que des ordres de virement de deux mois de salaire et trois primes avaient été effectués dimanche dans leur compte. De plus dans cette affaire, le vol spécial qui a été annulé a coûté la bagatelle de 1,3 millions de dinars. De quoi révolter les sup- porters de Soustara.
Qui est donc Jamil Ben Ouahi ? Un Belgo-marocain qui est ar- rivé en Algérie dans la valise du staff technique dirigé par le Serbe, Zlatko Krmpotić. Il a été recruté pour le seconder parce que les entraîneurs étrangers refusent la collaboration de techniciens locaux quel que soit son diplôme et nos clubs ont fini par accepter cette condition. Le Belgo marocain est celui qui a tenté d’empêcher l’actuel sélectionneur des U 23 le Franco-algérien, Nouredine Ould-Ali, d’obtenir la licence UEFA-Pro en saisissant la Fédération belge. Il a mis l’accent sur le fait que le sélectionneur des U23 ne pouvait passer son concours à Bruxelles mais à Paris, auprès de la Fédération Française de Football. Une intervention qui a été naturellement rejeté d’autant plus que Nouredine Ould-Ali avait bénéficié d’une dérogation spéciale de l’UEFA.
En fait, Jamil Ben Ouahi fait partie de ce réseau de techniciens marocains dans toutes les disciplines, à la double nationalité qui chassent les compétences algériennes et tentent de les éliminer des institutions sportives et des associations dans toutes les catégories. Il en a été ainsi de nos deux jeunes Mehdi Baâloudj et Cyril Khiter licenciés par l’O Marseille pour avoir rejoint l’équipe nationale des U20 pour disputer le tournoi de l’UNAF à Tunis. Et qui était derrière ces licencie- ments ? Le Franco-marocain Nasser Larguet alors directeur du Centre de formation. Non ! ce n’est pas l’effet du hasard. Si, la majorité des entraîneurs marocains sont à respecter, les clubs algériens ne doivent pas se fier à n’importe quel manager pour éviter de recruter quelques brebis galeuses qui portent préjudice au football maghrébin.
– AB. LAHOUARI