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Amar Bahloul, l’homme à abattre pour le résidu des Issaba

Peut-on se prévaloir de faire du journalisme et d’être un journaliste lorsque l’on déclare sur un plateau télé, posséder des preuves de l’assassinat d’une personne sans que l’animateur de l’émission n’exige des preuves ? Peut-on se déclarer honnête et courageux lorsque l’on choisit la poudre d’escampette, sans démissionner et s’inscrire aux abonnés absents, tout en traitant de loin, l’adversaire de lâche ? Deux exemples parmi tant d’autres, relayés par des médias de la place qui pourrissent quotidiennement la vie de notre football avec comme objectif de freiner le salutaire chantier des réformes en profondeur qui touchent à des privilèges et à des intérêts personnels.

Après avoir vainement tenté de salir le président de la Fédération, Zetchi Kheïreddine, par une campagne de presse mensongère, où il en est sorti grandi, voilà que ces esprits malveillants s’attaquent d’une manière abjecte à un membre du Bureau Fédéral, Amar Bahloul ( à droite de notre photo en compagnie de Zetchi Kheireddine), responsable de la coordination des Ligues. Son seul tort est d’être un des plus actifs boucliers des réformes engagées depuis trois ans par la nouvelle direction de la FAF. Faut-il rappeler que le coup d’envoi de cette médiocre offensive médiatique avait été donné, on se souvient, par l’ex-gestionnaire de l’instance fédérale, Mohamed Raouraoua, à partir de l’Arabie saoudite ? Il n’avait pas admis que Amar Bahloul réussisse un meilleur score que lui (24-contre 7) lors des élections pour le Comex de la CAF.

Originaire d’El Tarf, où il réside toujours, Amar Bahloul représente un danger pour le cercle d’un microcosme étroitement lié à un résidu sportif des issaba. Un cercle qui n’a pas fait son deuil d’avoir
perdu la maison de Dely Brahim, où il s’était installé depuis une vingtaine d’années pour « se sucrer » et mener à la catastrophe le football national. Depuis trois ans, il tente de revenir aux affaires juteuses en alimentant la rumeur négative pour éliminer tous ceux qui sont susceptibles de le gêner en mars prochain, lors des élections pour le renouvellement des mandats de la FAF. Amar Bahloul en fait partie. Il représente pour eux une opposition majeure, si jamais Zetchi Kheïreddine décidait de céder son poste.

Les téléspectateurs ont découvert Amar Behloul formé à l’école du syndicalisme, lors des émissions sérieuses de quelques TV privées et à la Radio nationale. Fidèle parmi les fidèles de Zetchi, ils ont trouvé en lui un excellent débatteur à la maîtrise parfaite des sujets. L’opinion sportive a constaté qu’il ne vient pas de nulle part. Il fait partie de ces dirigeants passionnés de football qui vivent
toujours dans l’ombre au niveau de leur Ligue de wilaya et pour leur wilaya. Et si aujourd’hui il fait l’objet de dénigrement et d’agressions verbales, ce n’est pas un hasard. Il préside la Commission de coordination des Ligues – plus d’une cinquantaine- qui comprend le gros des électeurs lors des Assemblées Générales.

Plus encore, Amar Bahloul a démontré toute l’étendue de ses compétences en présidant le Directoire de la Ligue professionnelle alors en pleine crise. Durant cette période, les dirigeants de clubs n’ont pas manqué de louer sa droiture et son refus de toute compromission. Bref, s’il est devenu l’homme à abattre, il peut compter sur le soutien des membres du Bureau Fédéral. Et ce n’est certainement pas deux membres de Ligues amateurs liés à des affaires scabreuses et condamnés par des audits, relayés par des médias coalisés, qui vont freiner la marche en avant de la famille du football. Elle est plus que jamais mobilisée pour défendre la Nouvelle République dans le secteur du sport et écarter tout résidu des Issaba.

AB. LAHOUARI (IN BOTOLA)

 

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