Analyses

Le chef de la meute est sorti du bois (AB. Lahouari)

L’AGO de la FAF a fait sortir des bois, l’ex-gestionnaire de la FAF, Mohamed Raouraoua, le chef de la meute qui, depuis quatre ans, a tiré à boulets rouges sur le président de la FAF, Zetchi Kheïreddine, et son Bureau fédéral. Il la dirigeait, souvent à partir de l’étranger (Arabie Saoudite entre autres), à l’aide de l’abécédaire du « parfait agitateur » (manipulation, désinformation, intox, menace …). Ses relais médiatiques, tissés durant ses vingt ans de règne sans partage, en leur accordant des privilèges indus, étaient chargés du sale boulot.

La veille de l’AGO, trouvant prétexte d’un hommage à l’ex-président de la Ligue Régionale de Annaba, Ahmed Mebrek (Allah Yarhamou), l’ex-gestionnaire de la FAF a regroupé sa meute (dizaine de personnes dont un sénateur et ses journalistes de service) pour « approcher » les participants de l’intérieur du pays à l’Hôtel Sheraton du Club des pins. Mais, elle a été vite chassée des lieux et a trouvé refuge au Holiday -Inn où il n’était plus question d’un hommage au défunt, mais d’un appel à la mobilisation et des attaques virulentes contre la FAF. (Une vidéo volée en fait foi). Un flagrant délit de mensonge.

La réponse de l’AGO a été cinglante. Souveraine, elle a adopté le bilan moral, mais surtout financier par un score de 86 voix pour, 10 contre et 4 abstentions, Elle démontrait par là même que, désormais, le sort du football national ne se jouait plus dans les salles de rédaction, ni dans les réseaux sociaux, ni chez des marabouts et encore moins par des insultes et des menaces. Le Bureau Fédéral de Zetchi Kheïreddine récoltait ainsi les premiers fruits de son labeur. « Comment voulez-vous que l’on vote contre. La FAF a fait en quatre ans ce que les autres n’ont pas fait en vingt ans », a déclaré un des participants.

Cependant, la fin du match n’est pas encore sifflée. La meute ne va pas retourner dans les bois. Le chef est là, elle va redoubler de férocité jusqu’au 15 avril, date de l’Assemblée Générale Élective, imposée par le Ministre de la Jeunesse et des Sports malgré les pressantes directives de la FIFA. Elle va non seulement tenter d’imposer un de ses « louveteaux », mais également poursuivre ses assauts contre une cible prioritaire, l’enfant d’El Tarf, Amar Bahloul, membre du Bureau fédéral et seul candidat déclaré officiellement pour le moment. Elle est prête pour toutes les alliances y compris avec le diable.

L’AGO doit rester vigilante et solidaire sur le choix du futur président. Il y va de l’avenir du football national qui ne se fera pas sans les réformes actuelles.

– AB. LAHOUARI (IN BOTOLA)

LE + D’INFOS

Le chef de la meute, Mohamed Raouraoua, a-t-il coupé court aux ambitions de Mohamed El Moro, en ordonnant de soutenir un de ses protégés, Walid Saâdi, l’ex-manager de l’équipe nationale, pour la candidature à la présidence de la FAF. Dans une ITW accordée à El Hayet-TV, El Moro a déclaré qu’il avait déjà formé son équipe et a cité deux noms : Mahfoud Kerbadj (à qui Botola souhaite un prompt rétablissement) et le docteur Bichari. Il reste à savoir si El Moro, membre du Conseil d’administration de l’ASM. Oran, qui avait déjà postulé sans succès à la présidence de la Ligue Professionnelle, va passer outre à cette directive. – BO

 

Tags

Articles similaires

Fermer

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité