Analyses

La FAF s’en lave les mains, c’est au MJS de régler le problème (AB. Lahouari)

Les coalisés des médias, dont le soutien au résidu des issabistes a redoublé ces derniers jours, ont tenté de semer les doutes dans les esprits par la manipulation de l’information en direction de la FAF, avec toujours le même objectif, celui de la déstabiliser. ( notre photo : à gauche, Zetchi Kheïreddine à la tête de la fédération algérienne de football et à droite, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune). Après avoir fait feu de tout bois sur elle, l’accusant d’avoir falsifié le contenu du courrier envoyé par la FIFA et dans lequel, il était précisé que « la mise en conformité des statuts doit se faire avant l’Assemblée générale élective», la divulgation du contenu de la correspondance du mois de septembre 2020 de l’instance internationale, par BOTOLA et la Radio CHAÎNE 3, a démontré que la FIFA a bel et bien exigé qu’il n’était pas question d’organiser une AGEX avec les anciens statuts. Point barre !

En revanche, malgré cette vérité criarde, ces coalisés n’ont pas rectifié le tir, ne serait-ce que par respect pour leur lectorat. Ils continuent à jouer sur la corde sensible de la « souveraineté nationale » qui n’est du tout pas le sujet. Ils appellent la FAF à «rétablir le dialogue avec la FIFA et d’expliquer sa position au sujet des amendements des statuts comme exigé par Zurich ». Une démarche qui n’a pas sa raison d’être pour la bonne raison que Dely Brahim n’a jamais rompu le dialogue avec Zurich et que les nouveaux statuts ont été amendés avec leurs représentants d’une manière collégiale. Il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une manoeuvre (encore une!) pour envenimer davantage les rapports entre la FAF et le MJS et pousser ce dernier à commettre l’irréparable.

La suspension du football national et peut-être l’installation d’un Comité de normalisation. Tout est là. Il ne s’agit pas de menace en l’air. La FIFA est en position de force. (Lors de la rencontre à Yaoundé, durant le CHAN, avec Zetchi, Infantino a maintenu le contenu de la lettre envoyé à la FAF). Aujourd’hui, le dossier est entre les mains du MJS et seulement du MJS. La FAF s’en lave les mains. Faut-il le répéter encore une fois, les services concernés de la place du 1er Mai ont reçu les nouveaux statuts depuis plusieurs mois. Ils ont tenu des réunions et des échanges de correspondance avec Dely Brahim. Malgré cela, ils s’entêtent alors qu’il leur appartient de lever tous les obstacles, au lieu d’imposer une Assemblée générale extraordinaire de la FAF, entre le 20 mars et le 15 avril prochains, avec les anciens statuts. Une position suicidaire, sans plus pour le football national.
– AB. LAHOUARI

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