Analyses

Prise de bec et bouche cousue au BF

Cacophonie au tambour ! Depuis que le nouveau locataire de Dely Ibrahim, Amara Charaf-eddine, a opéré un changement au niveau de la structure de la communication, il y a comme une espèce de blackout sur les activités de la FAF. C’est le cas du dernier Bureau Fédéral qui n’a pas été annoncé sur le site de la FAF et encore moins du changement de date opéré, soit le 24 du mois d’août au lieu du 25. Une façon de faire qui a dérouté plusieurs organes de presse. Pis encore, aucune information n’a filtré sur ce conclave qui prend apparemment des allures de « conseil de guerre », alors que même le président de la République lorsqu’il réunit le Haut Conseil de Sécurité, il y a toujours un communiqué qui tombe dans les heures qui suivent. Toujours est-il que devant l’absence d’informations, la FAF laisse la porte ouverte à toutes les spéculations et autres supputations.

Selon des présents à la réunion avancée de mardi, pour permettre au président de la FAF de rallier Doha pour assister aux matchs de la sélection A’, le ton est monté. Des accrochages ont même eu lieu entre le membre du BF, Larbi Oumamar et le président par intérim de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medaouar. Ce dernier a également échangé, nous dit-on, des mots-aigres doux avec l’autre membre du BF, Hakim
Meddane. Une vraie cacophonie que le premier responsable de la fédération, Charaf Eddine n’a pu éviter et encore moins stopper. Unanimes, les membres du BF lui ont reproché de permettre la présence des ‘’présidents’’ de ligues après leur passage, alors qu’ils devraient débattre seuls d’un certain nombre de sujets qui concernent la fédération.

Les invitations transmises la veille de la dernière finale de la Coupe de la Ligue aux membres du BF n’a pas été du goût de ces derniers qui ont réagi vis-à-vis de Medaour, au point où les choses ont failli dégénérer. Même le très discret Rachid Oukali, y aller de son coup de gueule ! Une atmosphère qui a fait dire à un « vieux
» routier de la FAF qu’il s’agissait du « meilleur BF depuis 2002 ! ». Sauf que beaucoup reprochent à leur président de ne pas trancher, d’avoir fait pencher la balance du côté de l’administration et non des élus. Une accusation à laquelle Charaf Eddine Amara a répondu en invitant les uns et les autres « à prendre leurs responsabilités ». Du coup, on se demande si la gestion du président de la FAF de vouloir contenter tout le monde et de gouverner par le consensus, continuera à résister à la réalité du terrain et du milieu du football national, ou éclatera-t- elle sous peu au grand jour ?

-LA FORDASSE

 

 

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