La crise de trésorerie qui frappe la Fédération algérienne de football (FAF) et le refus catégorique de son président de recourir à l’argent placé au niveau des banques menace sérieusement l’existence même des projets phares du précédent Bureau fédéral, ceux des académies. Des projets lancés et soutenus par la FIFA qui compte injecter jusqu’à 9 millions de dollars pour la réalisation des quatre Centres Tlemcen, El Tarf, Saida et Batna, des sites auxquels sont venus s’ajouter ceux de Biskra, Ain Sefra et Ouargla. Un plus pour la jeunesse algérienne en général et un outil de désenclavement et de prospérité, synonyme d’emplois directs et indirects pour les régions choisies. Alors que les centres de Sidi Bel-Abbès et Khemis Meliana sont entrés en fonctionnement après la signature de conventions avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports pour la gestion des sites, en attendant la finalisation de celui de Tlemcen. Ni le Centre d’El Tarf et encore moins celui de Ain Sefra n’ont été lancés malgré la validation des enveloppes financières par l’Assemblée générale.
Selon une source fédérale, ces centres ont de fortes chances de ne pas voir le jour. « Au rythme où vont les choses, ne soyez pas étonnés de voir ceux existants fermer et les autres ne jamais voir le jour », confie à BOTOLA un responsable fédéral. « On parle déjà des difficultés à renouveler les conventions avec le MJS et du retrait du personnel de la tutelle de Sidi Bel-Abbès. L’accumulation des impayés auprès des fournisseurs constitue aussi une menace pour l’avenir de ces Centres. Ce sont là des indicateurs qui ne trompent pas ! », souligne notre source. Un gâchis en préparation, alors que ces deux Centres, en plus de la cellule FAF-Radar, avaient permis de monter une sélection U20 au moment où toutes les activités étaient à l’arrêt pour cause de Covid-19 !
YANIS B
