Analyses

Mechrara, le pompier pyromane et pourquoi pas Raouraoua son mentor ? (Lafordasse)

A quelques jours des élections législatives (12 juin), le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, multiplie les sorties médiatiques. Après les deux matchs des Verts (Mauritanie et Mali) au stade Mustapha Tchaker, il a procédé à l’installation des nouveaux présidents de fédérations, jeudi dernier, au stade du 5-Juillet. Hier, mercredi, il a présidé la Commission FAF – MJS sur la réforme du football professionnel. Une initiative louable, mais qui pose bien des questions. Comment expliquer cette urgence et comment expliquer cette nomination du revenant Mohamed Mechrara (notre photo en compagnie de Raouraoua)  nommé conseiller par le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara. Un retour qui a surpris la famille du football et l’opinion sportive tant le parcours de cette personne est lié au cauchemar que vivent les sociétés sportives en faillite dans notre pays.

Si certains cercles et leurs relais tentent par tous les moyens de « réhabiliter » Mohamed Mechera, qui a joué un rôle majeur dans le lancement du professionnalisme et donc de la catastrophe actuelle, pourquoi alors ne pas faire appel à son « ami de 40 ans », l’ex-gestionnaire de la FAF, Mohamed Raouraoua. N’a-t-il pas été son mentor ? N’ont-ils pas tous les deux, le second à la FAF et l’autre à la Ligue, instauré le professionnalisme ? N’est-ce pas eux qui ont conduit l’État à investir des sommes considérables pour tenir à flot un football moribond ? A moins que l’on considère que ces deux « dirigeants » ont été une réussite
totale durant leurs mandats et qu’ils n’ont fait qu’appliquer des feuilles de route.

Plaisanterie mise à part, il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette discipline sportive. Comment peut-on nommer à la présidence d’une commission, une personne qui a été loin des affaires du football durant plusieurs années ? Comment peut-on mettre sous ses ordres un vice-président de la FAF, Yacine Benhamza, qui préside justement la Commission du football professionnel et qui a accumulé une somme d’expérience qui le place bien au dessus ? Tout comme d’ailleurs, Reda Abdouche, père et président de la Direction de Gestion et de Contrôle des Finances (DCGF) que Mechrara s’est montré incapable de lancer ? Bref, Quel avenir peut avoir cette commission alors que le dossier du professionnalisme tout comme celui de l’amendement des statuts traînent au MJS depuis des mois ?

Il n’y a pas le feu ! L’espoir est dans le changement et non dans les réputations surfaites. La nouvelle couleur politique de l’Assemblée Populaire Nationale (APN) apportera certainement son lot de réponses.

LA FORDASSE

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