« Si on veut me mettre la pression pour partir, je ne bougerai pas », ces propos de l’entraîneur du MC Alger, Abdelkader Amrani, révèle le degré d’inconscience de certains joueurs et cadre d’une équipe dont on croit qu’ils sont en mesure de décider du sort d’un club centenaire, alors qu’ils ne sont que des passagers éphémères, grassement payés. Et pourtant, certains d’entre-eux ne valent nullement les Branka, Jordan, Hamoutène, Firoud, Khabatou, Aouadj, Bachi, Zenir, Betrouni, Saïfi et bien d’autres encore … Ces footballeurs qui ont fait le bonheur des supporters à travers plusieurs générations et marqué de leur classe, l’Histoire du club de la Casbah.
Les joueurs actuels, choyés, chouchoutés, avec des salaires qui enragent les cadres supérieurs et travailleurs de ce pays, ne connaissent pas leur bonheur. Ils n’ont pas vécu les déplacements en bus, de nuit, les entraînements entre midi et 14 heures avec des sandwichs et un verre de lait, des indemnités de matchs qui sont l’équivalent d’un smicard sur une année et plus… Non ! Ils ne connaissent pas tout cela, parce que tout simplement on ne leur a pas inculqué ce que conscience professionnelle veut dire et, surtout, l’histoire du Mouloudia d’Alger. Ils s’y prêtent à un jeu malsain qui ne leur profite guère.
Mais peut-on leur en vouloir ? Ne sont-ils pas des victimes de quelques manipulateurs, toujours les mêmes, dont l’objectif est de déstabiliser le club pour reprendre les rênes ? Voire même le football national à travers ses références ? Les propos de l’expérimenté Abdelkader Amrani, dont on ne peut que vanter sa compétence, sa droiture et son parcours de technicien, sonnent comme un message. On peut le résumer ainsi : « Ne touchez pas au premier des Mouloudias. Que chacun reste à sa place. » Et aux joueurs : « Honorez le club et ses supporters par des victoires sur le terrain et non ailleurs ! »
AB. LAHOUARI
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Certains joueurs cadres du MC Alger ont défié la direction du club et ont exigé le retour, par le truchement de quelques médias, de l’ex-entraîneur, Nabil Neghiz, limogé parce que les résultats n’ont pas été jugés satisfaisants.- BO
